31/05/2007
Monsieur Brialy n'est plus...
Comédien aux multiples casquettes (acteur, réalisateur, metteur en scène, directeur de salle...), Jean-Claude Brialy s'était illustré durant La Nouvelle Vague, avant de devenir un maître incontournable de la scène française.
Premier prix de comédie au Conservatoire de Strasbourg, il fut affecté au service cinéma des armées, où il tourne son premier court-métrage ("Chiffonard et Bon Aloi"), mais surtout il y rencontre Jean Marais.
En 1954, il se met à fréquenter "la bande des Cahiers du cinéma", puis tourne avec les plus grands: Jacques Pinoteau "L'ami de la famille" (que Jean-Claude Brialy considère comme son premier vrai rôle), Louis Malle "Ascenseur pour l'échafaud", Claude Chabrol "Le beau Serge" et "Les cousins" (il emporte dès lors l'approbation d'un public acquis à sa cause), Jean-Luc Godard "Une femme est une femme", François Truffaut "La mariée était en noir".
En 1971, il réalise son premier film, "Eglantine", une évocation nostalgique de ses souvenirs d'enfance.
Tournant plusieurs films par an à moins qu'il ne soit au théâtre (il était propriétaire du théâtre "Les Bouffes parisiens"), Jean-Claude Brialy touche à tous les genres. Bon copain dans "Christine" de Pierre Gaspard-Huit ou débordé par les femmes dans "La Chasse à l'homme" de Edouard Molinaro, il sait cultiver une image d'amuseur élégant. Mais la gravité fait tout aussi bien partie de son jeu, qu'il exploite notamment dans les films noirs à la française comme "Mortelle randonnée" de Claude Miller. Préférant la retenue à l'extravagance, Jean-Claude Brialy incarna souvent des personnages tendres devenant avec l'âge de plus en plus paternels, voire patriarches, à l'exemple de "L'Effrontée" de Claude Miller et "La Reine Margot" de Patrice Chéreau. Jean-Claude Brialy était récemment apparu à la télévision dans "Les Rois Maudits".
Après le décès de Jean-Pierre Cassel il y a quelques semaines, le cinéma français perd une de ses dernières étoiles...
Réactions de grand noms du cinéma et de la télévision sur: le JDD.fr
29/05/2007
Roubaix's Burning
L'affiche: The Glimmers, duo belge originaire de Gand, proche des 2 Many Dj's, et également les hôtes, les amis de tous les clubbeurs de la région: Ronyx et Sylvie Cious.
Rendez-vous à la Cave aux Poètes de Roubaix ce vendredi à partir de 23h.
Sueur, ambiance, jolies filles et usures de semelles garantis!!
28/05/2007
Au théâtre ce soir!
"Noces de Sable", une comédie de Didier van Caulwelaert, était donc présentée ce dimanche 27 mai.
"Si la vie, c'est comme une boîte de chocolat, Sylvie et Bruno sont toujours tombés sur ceux à la liqueur... vous savez, ceux que personne n'aime? Bruno, jardinier en peine, et Sylvie, écrivain en panne, n'ont beau pas se connaître, ils ont tous les deux un point commun: ils ont tout raté. D'abord leur vie, puis leur amour, enfin leur suicide et même la quiche lorraine.
Au désespoir, Sylvie passe une annonce pour rechercher un jardinier pendant un mois. En réalité, c'est d'une muse dont elle a besoin, pour son livre, et peut-être aussi pour sa vie. Bruno sait qu'il n'a pas d'autres choix que d'accepter sa proposition? Bâtir un jardin dans le sable, ça n'a pas de sens... mais sa vie non plus, alors pourquoi pas? C'est autour d'un livre et d'un jardin de sable que Bruno et Sylvie vont se rencontrer et se retrouver. D'abord l'un l'autre, puis ensemble.
On prend toujours le soin de fêter comme il se doit les anniversaires de mariage, en oubliant trop vite qu'il y a d'abord eu une rencontre. C'est peut-être ça, les Noces de Sable..."
"Noces de Sable" c'est comme une "comédie romantique anglaise à la Hugh Grant". Un homme, une femme, sans point commun, un peu perdu et désespéré dans leur vie. Ils se rencontrent par hasard et au prix de nombres efforts, situations incongrues et autres rebondissements, finissent par un amour tellement évident.
La mise en scène de Matthieu Catteau est absolument excellente, rythmée et sensée. Que dire des 2 acteurs, à part un grand bravo!! Laura Vanhoutte est envoûtante, charmante (même très charmante!!), talentueuse, présente. Loïc Cocheteux est drôle, généreux, doué. Les 2 acteurs sont parfois drôles, parfois cyniques, parfois émouvants, et surtout toujours justes, ils se donnent littéralement corps et âmes à cette pièce. Vraiment touchant!! Encore félicitation aux Enfants de La Chimère de mettre en valeur des artistes de ce niveau!!
Crédits photos: Golden Brams
And The Winner Is...
- La Palme d'Or va au jeune réalisateur roumain Cristian Mungiu pour son film "4 mois, 3semaines, 2 jours" qui plonge dans le thème de l'avortement sous le régime communiste roumain de Ceaucescu. Cristial Mungiu a également reçu le Prix de la critique internationale et le Prix de l'Education nationale.
- Le Grand Prix du Festival de Cannes est pour "La Forêt de Mogari" de la réalisatrice japonaise Naomi Kawase.
- Prix de la mise en scène: Julian Schnabel pour "Le scaphandre et le papillon", film inspiré de l'histoire et du roman de Jean-Dominique Bauby, journaliste victime du "locked-in syndrome".
- Prix du jury: "Persepolis", film d'animation de Marhane Satrapi, ex-aequo avec "Lumière silencieuse", du mexicain Carlos Reygadas.
- Le Prix spécial du 60ème anniversaire va à Gus Van Sant pour "Paranoid Park", mais également pour l'ensemble de son oeuvre.
- Prix du scénario: "De l'autre côté" du Germano-Turc Fatih Akin.
- La Caméra d'or, qui récompense le meilleur premier long métrage, a été attribuée au film israélien "Meduzot" d’Edgar Keret et de Shira Geffen.
- L'actrice coréenne Jeon Do-yeon a reçu le Prix d'interprétation féminine pour son interprétation dans "Secret Sunshine".
- Quand au Prix d'interprétation masculine, il a été obtenu par Konstantin Lavronenko pour son rôle dans "Le Bannissement".
- Lors de la cérémonie de clôture, a également été attribuée la Palme d'or du meilleur court-métrage à Elisa Miller pour "Ver Llober".
A noter également le magnifique livre "100 photos du Festival de Cannes, pour la Liberté de la Presse"
"Depuis plus de 20 ans, Reporters sans frontières lutte pour que le droit à l'information garde un visage. L'organisation intervient dès que la liberté d'informer et d'être informé est menacée ou qu'un journaliste est emprisonné dans le monde pour avoir exercé son métier, ce qui est le cas dans plus d'un tiers des pays du monde qui siègent aux Nations unies. Reporters sans frontières publie des magazines de photographies depuis 1992. A l'occasion du 60e anniversaire du Festival de Cannes, les objectifs photographiques se sont tournés cette fois-ci en direction de la croisette. " (résumé par www.evene.fr)
27/05/2007
Coup(s) de Coeur de la semaine
Deuxième coup de coeur: les trailer du film d'animation "Persepolis". Synopsis de Allociné: "Téhéran 1978 : Marjane, huit ans, songe à l'avenir et se rêve en prophète sauvant le monde. Choyée par des parents modernes et cultivés, particulièrement liée à sa grand-mère, elle suit avec exaltation les évènements qui vont mener à la révolution et provoquer la chute du régime du Chah. Avec l'instauration de la République islamique débute le temps des "commissaires de la révolution" qui contrôlent tenues et comportements. Marjane qui doit porter le voile, se rêve désormais en révolutionnaire. Bientôt, la guerre contre l'Irak entraîne bombardements, privations, et disparitions de proches. La répression intérieure devient chaque jour plus sévère. Dans un contexte de plus en plus pénible, sa langue bien pendue et ses positions rebelles deviennent problématiques. Ses parents décident alors de l'envoyer en Autriche pour la protéger. A Vienne, Marjane vit à quatorze ans sa deuxième révolution : l'adolescence, la liberté, les vertiges de l'amour mais aussi l'exil, la solitude et la différence."
Hardcore Night
Cross 9 - Conviction (Live)
Cross 9 - In sex we trust (Live)
26/05/2007
J'aime (pas) l'Art n'aime pas toujours l'Art
Cette pièce raconte la vie d'un musée. Non pas la vie des oeuvres, mais la vision dont en ont les différents visiteurs (étudiants, familles, couples...) et également les gardiens du musée. Une idée de départ qui s'annonce excellente, mais qui finit par ennuyer. Une mise en scène lourde et lente, des dialogues trop longs, bref un ennui quasi permanent, interrompu par quelques légers sourires. Seul le jeu des acteurs était intéressant, quoique parfois brouillon et bafouillé. Alexandre Lhomme est une fois de plus sorti du lot grâce à une talent indéniable, et un jeu impeccable.
Seul les "hors d'oeuvre", de Jean-Michel Ribes, présentés avant la pièce furent réellement intéressants.
Mise en scène: Philippe Montagne
Acteurs: Matthieu Catteau, Loïc Cocheteux, Rémy Delattre, Marine Delbergue, Vianney Delespaux, Olivier Dequeker, Géraldine Desfrennes, Morgan Dutilleul, Tiffany Landsheere, Alexandre Lhomme, Rémi Liebert, Audrey Nuttens, Pierre-André Pacquet, Matthieu Van Oost, Morgane Vandenbunder